Il n’y a pas de limites à l’offensive

Il y a toujours un côté et l’autre de l’image, tout comme il y a un côté et l’autre de la peinture. La conscience de la relation que l’on entretient avec l’image : photographique, télévisuelle, imprimée, textuelle ou même virtuelle… donne sa réalité politique, si l’on peut dire, à l’observation ou au travail avec le réel.

L’immersion à laquelle convie ma peinture s’inscrit dans la métaphore de l’invisible, du vivant et de la mort, du voyage que constitue ce lieu profond, inquiétant et mouvant qu’est la rivière.

Je cherche à mettre le visible et le réel à l’épreuve du temps de la peinture, à libérer l’image de sa subjectivité et de son rythme effréné, pour permettre au spectateur une appropriation et une nouvelle lecture et par là-même enfin habiter l’œuvre de l’émotion ou de la pensée qu’elle lui procure.

J’accorde à la peinture le pouvoir de retarder, de permettre une décélération du temps et c’est dans ce pouvoir de ralentir que je situe les enjeux de la peinture.

Bernard Rousseau, série Il n’y a pas de limites à l’offensive,Je suis triste parce que mon peuple est enchaîné, 2006, ensemble de douze peintures sous plexiglas, 300 x 400 cm (100 x 100 cm chaque).

“Je suis triste parce que mon peuple est enchaîné”, 2006, ensemble de douze peintures sous plexiglas, 300 x 400 cm (100 x 100 cm chaque).

Bernard Rousseau, Je suis triste parce que mon peuple est enchaîné, 2006, détail.
Bernard Rousseau, Je suis triste parce que mon peuple est enchaîné, 2006, détail.
Bernard Rousseau, Je suis triste parce que mon peuple est enchaîné, 2006, détail.
Bernard Rousseau, Je suis triste parce que mon peuple est enchaîné, 2006, détail.
Bernard Rousseau, Je suis triste parce que mon peuple est enchaîné, 2006, détail.
Bernard Rousseau, Je suis triste parce que mon peuple est enchaîné, 2006, détail.

“Je suis triste parce que mon peuple est enchaîné”, détails.

Bernard Rousseau, série Il n’y a pas de limites à l’offensive, Nous savons que Dieu a choisi son camp, 2006, ensemble de douze dessins au fusain sur papier de soie résiné avec couverture de survie en fond, 300 x 400 cm (100 x 100 cm chacun).

“Nous savons que Dieu a choisi son camp”, 2006, ensemble de douze dessins au fusain sur papier de soie résiné avec couverture de survie en fond, 300 x 400 cm (100 x 100 cm chacun).

Bernard Rousseau, Nous savons que Dieu a choisi son camp, 2006, détail.
Bernard Rousseau, Nous savons que Dieu a choisi son camp, 2006, détail.
Bernard Rousseau, Nous savons que Dieu a choisi son camp, 2006, détail.
Bernard Rousseau, Nous savons que Dieu a choisi son camp, 2006, détail.
Bernard Rousseau, Nous savons que Dieu a choisi son camp, 2006, détail.
Bernard Rousseau, Nous savons que Dieu a choisi son camp, 2006, détail.

“Nous savons que Dieu a choisi son camp”, détails.