Bernard-Rousseau, série “La nature à bout de souffle”.
La nature à bout de souffle

Je pense ma peinture en marchant. Voir et penser par les pieds, pour peindre, à la mémoire de ces paysages éprouvés, de pics en rivières et de forêts en lacs, l’envers de ces grands corps en souffrance et en joie que sont la peinture et la nature.

La rivière. Ce corps aimé, arpenté et scruté que je fouille du regard et foule par les pieds. Au plus loin de mes marches, je reviens sans cesse à cette traversée, à gué, l’esprit toujours hanté par cette adolescente tragédie, ce corps qui refait surface, bleui par les eaux froides et se pose inerte sur les galets…

Tous les travaux :
Les Portraits2
Ces paysages aimés dont les regards troués d’une légère blessure cherchent l’ombre d’une figure enfouie. Au plus loin de mes marches où me mène ma peinture…
Gravures et dessins
Je commence toujours ma peinture par un travail de sa surface. Les gravures viennent avant et après la peinture….
Enchanter les villes
Un chantier en peinture, état d’un entre-deux, qui évoque l’enfouissement, l’effacement, tout autant que le surgissement et l’éblouissement…
Entre Elles
Vingt figures peintes redoublées l’une en l’autre, nouées dans ce sentiment trouble de l’instabilité de l’être…
Born to race
Je réalise ces dessins au stylo bille : bleu, rouge, noir…
Après la nature

J’appelle le souffle de la peinture. Il y a le temps du paysage arpenté, souvent dans l’apesanteur d’une journée d’été…

Les Portraits doubles

Le portrait relève de l’emblème. En peindre deux d’une énigme…

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Il n’y a pas de limites à l’offensive
Il y a toujours un côté et l’autre de l’image, tout comme il y a un côté et l’autre de la peinture…