Je pense ma peinture en marchant. Voir et penser par les pieds, pour peindre, à la mémoire de ces paysages éprouvés, de pics en rivières et de forêts en lacs, l’envers de ces grands corps en souffrance et en joie que sont la peinture et la nature.
La rivière. Ce corps aimé, arpenté et scruté que je fouille du regard et foule par les pieds. Au plus loin de mes marches, je reviens sans cesse à cette traversée, à gué, l’esprit toujours hanté par cette adolescente tragédie, ce corps qui refait surface, bleui par les eaux froides et se pose inerte sur les galets…
Il n’y a pas de limites à l’offensive : “Je suis triste parce que mon peuple est enchaîné”, 2006.
Enchanter les villes : “Survivre seul(s), Survivre autrement, Survivre ailleurs”, 2016.
Gravures : “Sans titre”, 2016.
La nature à bout de souffle : “Fleurs au Saulou à Larnagol, sur le Lot”, 2021.
“Born to race”, 2011-2013.
La nature à bout de souffle : “Le Saulou rouge à Larnagol, sur le Lot”, 2021.
J’appelle le souffle de la peinture. Il y a le temps du paysage arpenté, souvent dans l’apesanteur d’une journée d’été…
Le portrait relève de l’emblème. En peindre deux d’une énigme…
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